Cas cliniques UE 2.11 Pharmacologie et thérapeutiques

Cas clinique 196

196. Infirmière au Lycée Jules Verne, Manon, élève mineure, se rend à l’infirmerie dans laquelle vous travaillez. Elle vous demande de renouveler la prescription de son contraceptif oral.

a. Quels éléments devez-vous vérifier pour répondre favorablement à sa demande ?

b. Devez-vous demander le consentement parental ?

c. Expliquez comment vous procédez au renouvellement.

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196

« L’infirmière ou l’infirmier est autorisé à renouveler les prescriptions, datant de moins d’un an, de médicaments contraceptifs oraux dont la liste est fixée par arrêté du ministre chargé de la Santé, après avis de l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé, pour une durée maximale de six mois, non renouvelable » (introduction L4311-1 du CSP).

Non, ce consentement n’est requis ni pour la prescription, ni pour la délivrance, ni pour l’administration de contraceptifs (introduction L5134-1 du CSP).

Pour procéder à ce nouvellement, il est nécessaire d’avoir la prescription originale sur laquelle l’infirmière a inscrit son nom, son prénom, son numéro ADELI (ou Répertoire partagé des professionnels intervenant dans le système de santé [RPPS]), la mention, « Renouvellement infirmier », la durée – en mois – du renouvellement de un jusqu’à six mois maximum, la date du renouvellement et apposer sa signature.

Cas clinique 197

197. Lecture d’une ordonnance (Figure 1.1).

Figure 1.1 Ordonnance pour Violette (exercice 197)

a. Quels sont les éléments manquants de l’ordonnance ci-après ? Quelle en est la conséquence. Justifiez votre réponse.

B. Quelle doit être votre attitude lorsque vous ne comprenez pas une prescription ou qu’il vous manque des éléments ? Précisez votre attitude lorsque vous êtes dans une situation d’urgence.

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197

Au regard de la prescription présentée, il manque : le numéro RPPS du médecin, le nom, l’âge et, éventuellement, le poids de l’enfant. De plus, la prescription n’est pas datée. Enfin, la durée de la prescription n’est pas précisée donc on ne sait pas la durée du traitement. Les éléments manquants ne permettent pas d’appliquer la prescription. Aussi, le pharmacien ne pourra pas délivrer les médicaments et la maman devra retourner le médecin pour que les précisions manquantes soient apportées.

En cas de doute sur une prescription, l’infirmière ne peut pas appliquer la prescription. Il doit en informer le rédacteur. S’il s’agit d’un soin urgent, tout médecin peut être consulté et – dans l’attente des précisions – l’infirmière doit réaliser des actes conservatoires (introduction R 4311-14 du CSP).

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Ces deux cas cliniques et leurs corrigés sont extraits de la partie Entraînez-vous avec des cas cliniques du chapitre 3  Responsabilité infirmière dans le circuit du médicament, dans la prescription et l’administration de l’ouvrage Validez votre UE 2.11 Pharmacologie et thérapeutiques en 200 questions corrigées Pour les 3 années du D.E.I(S’ouvre dans une nouvelle fenêtre)

Auteurs

Jérôme Chevillotte

Cadre supérieur de santé, Infirmier anesthésiste, Chargé d’enseignement vacataire dans plusieurs IFSI de la région parisienne

Catherine Muller

Directrice des soins, Directrice des Instituts de Formation Simone Veil (IFSI-IFAS) au centre hospitalier de Sarrebourg (57), Ancienne directrice adjointe de l’école d’infirmiers anesthésistes de Saint-Germain-en-Laye (78)