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Découvrez Kinésithérapie la Revue : la référence

12 juillet 2023

Par Monique Remillieux

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Seule revue indexée francophone, elle présente contributions originales, articles pratiques et actualités permettant de se tenir au courant de l'évolution de la spécialité.

Pour découvrir les rubriques, voici Kinésithérapie la Revue(S’ouvre dans une nouvelle fenêtre) du mois de juillet 2022 (n°247), et son dossier L'activité physique: pilier de prévention et traitement efficace

L’activité physique : pilier de prévention et traitement efficace

Un dossier coordonné par Samir Boudrahem et Michel Gedda, composé de 7 articles indissociables

Avant-propos

L’activité physique : pilier de prévention et traitement efficace

Samir Boudrahem, Cadre formateur, responsable du dispositif de recherche, IFMK ISTR Lyon1, 8, avenue Rockefeller, 69008 Lyon, France

L’activité physique n’est pas facultative pour l’être humain. Sous toutes ses formes, elle est indispensable, notamment chez l’enfant, pour la croissance des différents tissus, systèmes et appareils de l’organisme. Elle permet d’assurer et de maintenir les différentes fonctions vitales, mais aussi celles en rapport avec l’environnement et la vie de relation à savoir : les préhensions, la marche et les divers modes de locomotion, la reproduction pour la pérennité de l’espèce.

lire la suite de l'avant-propos

Autrefois, l’activité physique était omniprésente dans tous les aspects de la vie familiale, sociale et professionnelle, mais pour un meilleur confort de vie, l’Homme a constamment cherché à concevoir des solutions complémentaires et ou alternatives à la seule force intrinsèque de son corps [1]. La révolution industrielle du XIXe siècle a accéléré et multiplié les progrès en termes d’outils, d’interface homme-travail et de mécanisation – ce qui a réduit considérablement la prépondérance du rôle de l’activité physique.

Même si les effets sur la qualité de vie du progrès sont indéniables, la réduction de l’activité physique dans notre quotidien n’est pas sans conséquences sur le fonctionnement de nos organismes quelques soient les tranches de vie. Ces dernières décennies, une prise de conscience grandissante de l’intérêt de la pratique d’une activité physique traverse aussi bien le législateur, les professionnels de santé qu’une partie de la population, surtout les personnes avec un statu socio-économique élevé.

Afin de favoriser le « retour » de l’activité physique auprès du plus grand nombre de personnes en bonne santé et de patients, de nombreux travaux de recherche sont entrepris, les contenus pédagogiques des formations médicales et paramédicales sont revisités et des compagnes de sensibilisation sont menées. L’OMS a également édicté des lignes directrices à ce sujet [2]. L’objectif recherché est double :

  • D’une part, lutter contre certaines idées reçues telle que, par exemple, le fait supposé d’être délétère chez l’enfant paralysé cérébral, en majorant le tonus et en occasionnant des déformations orthopédiques ;

  • Et d’autre part, de souligner les bienfaits de l’activité physique qui est d’ailleurs considérée désormais comme un médicament à part entière.

Aussi, l’administration de ce médicament doit respecter une certaine posologie en fonction des bénéficiaires, des effets attendus et des risques potentiels. À titre d’exemple, chez la personne âgée, l’activité physique doit être adaptée à ses capacités pour lutter contre la diminution de l’activité autonomique et ainsi l’aider à rester indépendante plus longtemps. Chez la personne présentant une atteinte neurologique centrale, l’activité physique correctement dosée permet d’optimiser le potentiel fonctionnel altéré par la maladie.

La prescription de cette thérapeutique doit tenir compte des différents contextes social, culturel, sociétal sanitaires, économique … pour une meilleure efficience. Le contexte particulier en lien avec les récentes périodes de confinement a fait émerger le télé-soins comme un mode d’intervention incontournable, car pertinent, pour assurer une offre de soins impossible en présentiel. Le télé-soins a permis de lutter contre la sédentarité en encourageant la pratique d’activité physique. Celle-ci est reconnue entre autres comme stimulant de notre système immunitaire, favorisant l’estime de soi et la sensation de bien-être. La prescription médicale, pour être suivie d’effet, nécessite souvent l’intégration de la personne concernée dans un dispositif interprofessionnel coordonné pour mieux l’accompagner et la maintenir motivée de façon durable. Il s’agit en effet, d’amener les personnes à changer certains comportements et adopter en faisant siennes des mesures d’hygiène de vie.

Déclaration de liens d’intérêtsL’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.

Références

[1] Guchet X. Évolution technique et objectivité technique chez Leroi-Gourhan et Simondon. Appareil, 2, Article 2  : (2008). 10.4000/appareil.580

[2] Organisation Mondiale de la Santé Ligues directrices de l’OMS sur l’activité physique et la sédentarité : en un coup d’œil [WHO quidelines on phisical activity and sedentary behaviour at a glance]  Genève: Organisation Mondiale de la Santé (2020).

[3] Kaufmann J.C. Ego. Pour une sociologie de l’individu  Paris: Nathan (2001). 288 p.

Mots clés : Activité physique, Médicament, Posologie, Prescription, Prévention, Réadaptation, Rééducation, Santé

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L’activité physique pour le senior : quelle dose efficace pour bien vieillir ?

Hupin D, Raffin J, Fundenberger H, Barth N, Labeix P, Bongue B, Barthélémy JC, Roche F.

Résumé

Une conséquence du vieillissement est la diminution progressive des capacités du sujet âgé à faire face aux tâches de la vie quotidienne, qu’elles soient physiques ou intellectuelles. Cette décroissance atteint toutes les grandes fonctions physiologiques de l’organisme, dont le système nerveux autonome. Il parait ainsi pertinent de mettre en place des mesures destinées à prévenir ce déclin fonctionnel. À ce jour, l’activité physique constitue le seul « traitement » reconnu efficace pour lutter contre cet affaiblissement lié à l’âge. Les résultats issus de nos travaux permettent de proposer des recommandations générales quant à la pratique d’une activité physique adaptée destinée à améliorer l’activité autonomique du sujet âgé et de retarder la survenue des maladies cardiovasculaires. L’activité physique représente ainsi un facteur clé du vieillissement réussi.

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De la prescription médicale d’activité physique au changement de comportement en santé de l’individu. L’intérêt de l’exercice coordonné pour des sujets âgés de 60 ans et plus.

Hausberg V, Le Meur T.

Résumé

L’activité physique (AP) est un comportement de santé vertueux pour le patient chronique comme pour la personne en bonne santé et ce, à tout âge de la vie. Comme tout comportement, la pratique de l’AP dépend de facteurs intrinsèques ainsi que des déterminants environnementaux. Les dispositifs d’exercices coordonnés autour d’une population ciblée, incluant différents praticiens de santé et d’autres secteurs, influent favorablement sur l’observance d’une prescription médicale d’AP. Ainsi, la coopération entre médecin traitant, masseur-kinésithérapeute (MK) et professionnel de l’AP augmente les chances d’une pratique de qualité pour l’adulte de plus de 60 ans soucieux de bien vieillir.

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Activités physiques et paralysie cérébrale : réflexion clinique et scientifique.

Collet M.

Résumé

La paralysie cérébrale est la principale cause du handicap moteur de l’enfant. Les lésions cérébrales surviennent sur un cerveau en développement, elles ne sont pas évolutives mais définitives. Les déficiences liées à la posture et au mouvement étant au premier plan, les enfants atteints de paralysie cérébrale ont alors, le plus souvent, besoin de kinésithérapie tout au long de leur vie. Or, au cours de leur parcours de soin jalonné par de nombreuses interventions multidisciplinaires, ces jeunes perdent parfois leur motivation et le sens de leurs séances de kinésithérapie. Proposer une rééducation autrement, sous forme d’activités physiques attractives, ludiques et valorisantes nous permettrait d’être plus pertinents dans nos pratiques et de nous inscrire dans les recommandations de promotion de l’activité physique chez ces patients. D’autant plus que la plupart de ces jeunes peinent, de par leurs déficiences neuromotrices, à suivre ces indications.Ce travail évoque le contexte de l’activité physique au sein de la paralysie cérébrale, puis offre un partage d’expériences cliniques.

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Recommandation pour l’activité physique en neurologie centrale : quelle posologie pour quels effets ? Une revue systématique de la littérature

Comemale E.

Résumé

ProblématiqueL’activité physique (AP) est recommandée chez les personnes ayant une pathologie en neurologie centrale. Les recommandations d’AP diffèrent entre les études, quelle que soit la pathologie en neurologie centrale étudiée. Cette revue systématique de la littérature permet la synthèse des recommandations d’AP dans le but de définir quelle AP réalisée, pour quelle posologie et quels effets pour la sclérose en plaques (SEP), la maladie de Parkinson (MP), les lésions médullaires (LM) et les AVC.

Méthode

Cette revue de littérature interroge 3 bases de données sur 20 ans (du 01/01/2000 au 31/12/2020), compte tenu de faible nombre d’études publiés sur le sujet. Pour chaque pathologie neurologique rencontrée chez l’adulte (AVC, SEP, MP, LM) la fréquence, l’intensité, le type et les effets de l’AP seront extrais. Les articles étudiants l’AP combinée à un autre traitement ou une autre intervention que l’AP ont été exclus. Pour chaque article inclus la qualité méthodologique a été évaluée.

Résultats

Sur 2539 références identifiées, 25 articles ont été inclus. Deux articles avaient un niveau de preuve côté à 1, 16 avaient un niveau de preuve côté à 2, et 7 avaient un niveau de preuve côté à 4. La musculation, l’endurance, les étirements, et l’équilibre étaient recommandés pour les 4 pathologies. L’AP présentait peu d’effet indésirable sauf pour les AVC où il y est plus probable de déclencher des troubles cardiovasculaires inhérents à la pathologie.

Conclusion

La musculation à une intensité de 60±20 % 1RM, 3 séries 11±3 répétitions à une fréquence de 2-3 fois par semaine permet une amélioration de la force pour la SEP, la MP, les LM et les AVC. L’endurance à une intensité de 50±10 % de la fréquence cardiaque de réserve (FCR), d’une durée de 30–60min par session et à une fréquence de 3 à 7 fois par semaine permet une diminution des risques cardiovasculaires et une amélioration de la mobilité pour la SEP, la MP, les LM et les AVC. Les étirements réalisés quotidiennement, maintenus 30–60 s par muscle pour les SEP et les LM, et 10–30 s pour la MP et les AVC permettent une amélioration de la souplesse, des amplitudes articulaires ainsi que de la posture. Les AP entraînant l’équilibre (Tai-chi, Yoga, danse, etc.) réalisées 2 à 3 fois par semaine améliorent la sécurité des activités réalisées debout chez la SEP, les AVC et la MP. Les recommandations pour la MP doivent être améliorées en raison du peu d’articles publiés et de leur faiblesse méthodologique. Les recommandations concernant les autres pathologies (SEP, LM et AVC) sont de meilleure qualité mais peuvent être améliorées en raison du faible nombre d’articles inclus dans l’étude.

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L’entraînement sous restriction du flux sanguin, ou « Blood Flow Restriction  », une alternative au renforcement musculaire à charge élevée.

Dolin R, Ben Zaki Ben savoir plus

Résumé

Un des objectifs principaux du renforcement musculaire est le gain de force et de volume musculaire. Ce gain s’obtient soit par amélioration du recrutement neuro-musculaire, soit par hypertrophie musculaire. Parmi les techniques de renforcement musculaires utilisées en préparation physique ou en rééducation, l’entraînement avec restriction du flux sanguin ou Blood Flow Restriction (BFR) est une méthode récente de plus en plus utilisée. Il existe trois mécanismes essentiels pour le développement de la trophicité musculaire : les lésions intra-musculaires liées à la contraction excentrique, le stress mécanique et le stress métabolique. Le BFR s’appuie sur ces deux derniers mécanismes pour engendrer une hypertrophie musculaire sans utiliser de charges lourdes. L’utilisation du BFR a par ailleurs montré son intérêt dans différentes pathologies, dont la prise en charge postopératoire de la ligamentoplastie du LCA. La méthode de renforcement musculaire avec BFR a montré son efficacité sur une large gamme de la population. Le BFR n’est pas sans potentiels effets secondaires vasculaires graves (risques de varices, phlébites, embolie). Un interrogatoire rigoureux et une maîtrise pratique de la technique permet de réduire ces risques à un niveau proche de celui rencontré lors d’un renforcement musculaire intensif. Le BFR est une méthode de gain de force et de trophicité musculaire largement répandue dans le monde de la rééducation, chez des personnes âgées, sédentaire, le sportif de haut niveau. Le BFR permet de diminuer les contraintes appliquées sur le système musculo-tendineux tout en garantissant un potentiel hypertrophique.

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Jeux Paralympiques Paris 2024, un accélérateur pour la société, pour la promotion du sport santé à destination des personnes en situation de handicap, et pour la compréhension de l’adaptation de la charge d’entraînement en parasport.

Ferring V.

Résumé

La France a l’honneur d’organiser à Paris les Jeux olympiques et paralympiques en 2024. Les enjeux sont multiples. Si le cahier des charges est assez strict et si le contexte mondial et sanitaire est lourd, les opportunités à saisir n’en demeurent pas moins séduisantes. Il est nécessaire d’envisager tout d’abord quelques rappels concernant l’historique et la genèse des Jeux paralympiques. Il convient d’étudier ensuite 3 points spécifiques sur lesquels cette organisation pourra et devra avoir un impact. Il est évidemment question de l’usage de l’exposition médiatique des Jeux pour modifier le regard et donc le rapport que notre société a avec le handicap au travers du sport. Pour nous, professionnels de santé, il est indispensable d’estimer également l’occasion rêvée de faire la promotion du sport santé plus spécifiquement du handisport santé dans le cadre des paralympiques. Nous exposons aussi dans cet article comment l’organisation des Jeux met en lumière toutes les méthodes d’entraînement adapté, notamment au niveau de la charge d’entraînement, de l’optimisation de la fonction motrice, mais aussi de la haute performance et de l’accès aux médailles.

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Doi : 10.1016/j.kine.2022.04.007

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