Modes relationnels et développement psychosocial
14 août 2025

La bible de la formation AS !
Découvrez le module 6 Relation et communication avec les personnes et leur entourage du bloc 3 du Guide AS
La référence des études Aide-soignant
Le Guide AS est le "tout-en-un" de l'étudiant aide-soignant :
Cours
Fiches techniques
Études de cas.
Sommaire de l'ouvrage
BLOC DE COMPÉTENCES 1 - Accompagnement et soins de la personne dans les activités de sa vie quotidienne et sa vie sociale
BLOC DE COMPÉTENCES 2 - Évaluation de l’état clinique et mise en œuvre des soins adaptés en collaboration
BLOC DE COMPÉTENCES 3 - Information et accompagnement des personnes et de leur entourage, des professionnels et des apprenants
BLOC DE COMPÉTENCES 4 - Entretien de l’environnement immédiat de la personne et des matériels liés aux activités en tenant compte du lieu et de la situation
BLOC DE COMPÉTENCES 5 - Travail en équipe pluriprofessionnelle et traitement des informations liées aux activités de soins, à la qualité/gestion des risques
AFGSU
Le bloc 3 comprend 2 modules :
Module 6 : Relation et communication avec les personnes et leur entourage
Module 7 : Accompagnement des personnes en formation et communication avec les pairs
Plan du module 6 : 6.1 Droits du patient 6.2 Bientraitance et prévention de la maltraitance 6.3 Accueil et information du patient et de son entourage 6.4 Modes relationnels et développement psychosocial 6.5 Démarche éducative 6.6 Communication et écoute 6.7 Différentes techniques d’animation 6.8 Communication et situations de fin de vie 6.9. Anglais : vocabulaire
Nous vous proposons de découvrir en accès libre le 4e chapitre du module 6 : Relation et communication avec les personnes et leur entourage
6.4 Modes relationnels et développement psychosocial
Le développement psychosocial de l’être humain se construit dans le temps, grâce aux interactions, aux relations (réussies ou non) de l’individu avec son entourage proche ou dans la société. C’est ainsi que se construisent la personnalité et les modes relationnels qui seront ceux de l’adulte.
1. Évolution des modes relationnels tout au long de la vie
A Modes relationnels du nouveau-né18
Un nourrisson communique par le regard, le sourire, les pleurs ou les vocalises et il est en interaction permanente avec son environnement et son entourage. Il se nourrit des regards et des expressions de ses interlocuteurs. Ces échanges sont indispensables à son développement, une non-réponse sera source de difficulté dans le développement de ses relations sociales.
Vers quatre-cinq mois, il reconnaît son prénom. Il est sensible à l’intonation, au rythme des phrases et aux mélodies et son mode de comportement est essentiellement affectif. Il est capable d’interagir avec une ou plusieurs personnes, en se référant à l’une pour s’adresser à l’autre.
Il vit ses interactions affectives à travers la façon dont ses parents le portent, échangent de regard, réagissent face à ses vocalises et ses sourires. Il comprend les gestes, les mimiques et les postures.
À partir de l’âge de 1 an, l’enfant prononce ses premiers mots qui, pour lui, sont ses premières « phrases qu’il va enrichir progressivement jusque vers 18mois, où il est capable de prononcer plusieurs phrases formant ainsi un ensemble cohérent. Il explore de plus en plus son environnement et commence à poser ses premières questions (« c’est quoi ? ») afin de nommer ce qui l’entoure ou l’intéresse.
L’enfant de deux à trois ans améliore progressivement son langage en « copiant » les paroles de l’adulte: il répète des mots entendus avec quelquefois des transformations dans la prononciation (ex. : « vateau » pour râteau, « gade » pour regarde, « tlo » pour l’eau). En moyenne, vers deux ans, l’enfant utilise de 100 à 200 mots et, à trois ans, 1000 à 2000 mots. L’adulte doit être vigilant et réajuster au fur et à mesure l’enfant afin que celui-ci mémorise la bonne prononciation des mots et qu’il ne reste pas dans un « parler bébé ».
L’hospitalisme, décrit par Dr René Spitz (1887-1974), est « l’ensemble des troubles physiques dus à une carence affective par privation de la mère survenant chez les jeunes enfants placés en institution dans les dix-huit premiers mois de la vie ».
Cet état d’altération physique grave s’installe progressivement. Cela se traduit au bout de quelques semaines de séparation avec la mère par un syndrome grave de repli relationnel, suivi d’un arrêt de l’évolution psychomotrice.
Si l’absence de la mère survient après 6 mois alors qu’une certaine forme de relation s’est déjà établie avec elle, mais sans que l’identification à une image stable soit encore possible, on verra s’installer une inhibition anxieuse, un désintérêt pour l’extérieur traduisant une dépression anaclitique. Cela pourra disparaître si l’enfant retrouve sa mère. Si la carence affective est totale et prolongée, les troubles iront jusqu’au marasme, voire la mort.
L’évolution des signes est la suivante :
le premier mois de séparation, l’enfant va se mettre à pleurer sans raison, sera triste, s’accrochant à tout adulte de l’entourage, recherchant le contact ;
au deuxième mois, il y a arrêt de développement, perte de poids et tristesse. L’enfant cherche le contact mais sans véhémence ;
au troisième mois, il y a un refus du contact. L’enfant reste couché à plat ventre sur le lit, a des insomnies, refuse la nourriture, attrape facilement des maladies et demeure anxieux et indifférent. Le retard psychomoteur se généralise ;
après trois mois, le visage se fige, le regard est absent. Il n’y a plus de pleurs ni de sourires, plus de crise. On observera quelques gémissements plaintifs, des mouvements bizarres des doigts, des stéréotypies et une mauvaise coordination oculaire. Le développement mental et physique est entravé, mais la guérison sera rapide si l’enfant retrouve sa mère ou un substitut avant la fin du quatrième, voire du cinquième mois. On note qu’après trois mois de séparation, le tableau que présente l’enfant est proche de la dépression anaclitique.
La théorie de l’attachement, par les psychanalystes J.Bowlby et Rutter (en 1958), qui se définit par « la construction des premiers liens entre l’enfant et la mère, ou celle qui en tient lieu, répond à un besoin biologique fondamental. Il s’agit d’un besoin primaire, c’est-à-dire qu’il n’est dérivé d’aucun autre ».
Il est prouvé que le nourrisson, dès l’âge de 9 ou 10 mois, est capable de manifester par des signes clairs, un langage à expression corporelle et émotionnelle, la souffrance de la séparation brutale, de la négligence et de la carence affective.
La dépression de la première enfance a été décrite dès 1994 avec la première classification existante en psychiatrie du nourrisson : Diagnostic Classification 0-3 (Greenspan, 1994).
Cette classification tente de repérer à travers une approche multi-axiale la psychopathologie du nourrisson et du très jeune enfant. Elle distingue plusieurs catégories de troubles, dont les troubles de l’affect. Au sein de ceux-ci se situent les troubles de l’humeur, répartis en deuil prolongé et réaction de perte, et la dépression de la première et de la petite enfance.
B Modes relationnels de la petite enfance (2 à 3 ans)
C’est une période où l’enfant se développe au sein de deux groupes différents mais complémentaires : le groupe familial et le groupe social qu’il va découvrir (Tableau 6.5).
Tableau 6.5 Spécificités des groupes permettant le développement de l’enfant.
Groupe familial | Espace qui sécurise l’enfant et joue un rôle fondamental dans son évolution, qui l’aide à s’épanouir et à prendre confiance en lui par la création d’un sentiment d’appartenance à une famille spécifique. |
Groupe social | Espace qui permet l’apprentissage social (compétition, règles de vie sociale, conflits, agressivité) avec la découverte de deux types de rapports : – les contraintes : l’enfant comprend que la parole de l’adulte est prescriptive tant sur le plan cognitif (les opinions) que sur le plan moral (les règles de vie) ; – la coopération, fondée sur l’égalité et le respect mutuel, l’enfant va découvrir les échanges qui permettre de progresser vers l’autonomie, mais aussi l’apparition de conflits avec les autres et le besoin de règles de fonctionnement. Dans ce cadre, la crèche ou les lieux de vie commune vont jouer un rôle essentiel puisqu’ils mettent l’enfant dans une vie de groupe pour que celui-ci évolue dans sa perception de l’autre et trouve sa place au sein d’un groupe. |
Les enfants découvrent que dans un groupe, quatre types de comportements psychosociaux19 cohabitent :
être leader : c’est être un meneur que les autres enfants suivent. Des groupes se forment autour de lui ; il sait gérer le groupe, y compris par des gestes d’offrandes ou de don ;
être agressif et dominer : l’enfant a un comportement de menace avec une tendance à mordre et frapper ses camarades ; il obtient ce qu’il désire par la force ou la menace ;
être dominé mais agressif: l’enfant a un comportement passif, il évite la compétition et il imite les autres enfants. Il a peu d’échanges avec les autres et il agresse souvent (sans pour autant arriver à dominer) ;
être dominé et craintif: malgré un caractère de leader, il est inhibé par sa timidité. Il ne peut que difficilement manifester sa personnalité, qui se révèlera souvent un peu plus tard.
Rôle de l’AS
Situation
Mathias (2 ans) est admis en structure d’accueil suite à un placement. Il arrive accompagné d’un éducateur.
Rôle AS
Martine, AS en structure d’accueil, fera son possible afin de favoriser le développement psychosocial de l’enfant. Le rôle de l’AS est de :
parler à l’enfant, l’écouter avec bienveillance ;
aider l’enfant à canaliser ses comportements agressifs (afin de lui permettre de mieux être intégré au groupe)
accueillir chaque enfant individuellement, en le valorisant par des paroles et des gestes bienveillants ;
regrouper les enfants plus calmes (car, ensemble, ils se sentent mieux pour résister aux enfants agressifs) ;
surveiller attentivement les comportements des enfants dans le groupe ;
gérer les conflits avec diplomatie, afin que les enfants ne se sentent pas humiliés ;
prévenir l’isolement de certains enfants (car cet isolement est préjudiciable à leur épanouissement psychosocial).
C Modes relationnels de la moyenne enfance (3-6 ans)
À ce stade, la stimulation est forte, mais l’enfant a parfois des problèmes d’adaptation ou d’intégration à son groupe, ce qui peut créer un malaise (Tableau 6.6).
Tableau 6.6 Caractéristiques du développement psychosocial de l’enfant de 3 à 6 ans.
Développement psychosocial à 3‑6 ans | Rôle de l’AS |
---|---|
L’enfant a besoin du groupe social pour son développement car : – il aime « se mesurer » à autrui, le petit copain va être : ◗ un modèle (on veut l’imiter), ◗ un moyen (on veut l’utiliser), ◗ un obstacle (on veut l’éliminer) ; – il aime « dépasser » l’autre et ainsi « se valoriser » ; – il devient « persévérant » dans ses jeux ; – il aime « se défouler » dans des jeux agressifs. L’enfant apprécie les « jeux de rôle ». Ce sont des jeux collectifs. | – Déceler les problèmes de l’enfant dans le groupe. – Calmer les conflits, l’agressivité. – Proposer à l’enfant divers jeux adaptés à ses besoins : ◗ des jeux collectifs avec règles qui favorisent la socialisation ; ◗ des activités qui favorisent l’expression créative ; ◗ des jeux utilitaires (ou jeux-travail), avec but posé au départ. – Canaliser l’agressivité dans des activités sportives. – Réduire les groupes d’enfants pour limiter les conflits. – Prêter attention aux « jeux de rôle » (ils donnent des informations sur les capacités relationnelles). – Dialoguer avec l’enfant, l’écouter, le valoriser, mais aussi savoir lui imposer des limites. Mettre des balises (barrières psychologiques). L’enfant a besoin de cela pour son développement psychosocial. |
D. Modes relationnels de la grande enfance (6-12 ans)
C’est l’âge où le développement psychosocial de l’enfant est intense.
L’enfant va faire l’apprentissage de la vie sociale dans le groupe scolaire (il est fait de règles, de compétitions, de rivalités, de conflits, d’agressivité, de violence). Il éprouve des sentiments collectifs.
Par exemple, un esprit de corps social se développe (basé sur le principe que le nombre fait la force). On fait corps contre le professeur, contre un nouveau venu… On fait preuve d’intolérance contre les défavorisés, les timides. De nouveaux jeux dangereux apparaissent dans les cours d’école20.
Des sympathies et des antipathies voient le jour (on observe ces groupes de jeunes entraînés par un « meneur », il a ses vassaux et ses rivaux) ; des disputes, des bagarres éclatent.
L’enfant peut être très dur avec un camarade plus faible ou défavorisé : il l’agresse, se moque de lui en faisant ressortir ses défauts. Il y a les dominants et les dominés. Ces derniers, dans certains cas, en sont réduits à l’isolement qui est très préjudiciable à leur épanouissement psychosocial. De plus, ces enfants ne trouvent pas toujours auprès des parents le soutien et la compréhension dont ils ont besoin.
L’enfant de 6 à 12 ans est en contact avec divers milieux sociaux qui participent à son développement.
Le sport: l’enfant forme son caractère au contact de groupes sportifs (ex.: football, tennis, etc.).qui développent l’émulation et la coopération ;
Les jeux compétitifs qui peuvent canaliser son besoin d’agressivité et de violence toujours latent ;
les médias, les réseaux sociaux et le téléphone portable
: il peut les utiliser de façon constructive pour son épanouissement et sa culture ou, au contraire, de manière destructrice.
Rôle de l’AS
Situation
Mathias (10 ans) rentre souvent de l’école couvert de bosses, les vêtements déchirés… Visiblement, il est battu par ses camarades. Sa mère ne comprend pas et s’apitoie sur lui. Il réplique d’un ton sec‑: « Je suis le plus fort… J’ai gagné la partie ! » En fait, Mathias souffre beaucoup des agressions répétées de ses pairs ; mais il pense que ses parents ne l’aiment que fort et « puissant »… Il se donne donc l’illusion de cette force en utilisant le mensonge, en renversant la situation à son avantage. L’utilisation du mensonge lui permet de moins souffrir, mais le mensonge devient une fuite du réel. Si les parents croient à ses mensonges, Mathias en rajoutera et s’éloignera de plus en plus de la réalité.
Rôle AS
Martine, AS en structure d’accueil, fera son possible pour favoriser le « développement » psychosocial de l’enfant ou du jeune. Elle doit :
savoir dialoguer avec lui et lui apporter une écoute bienveillante ;
observer :
son intégration et son adaptation au groupe,
son langage non verbal (les expressions non verbales sont révélatrices) ;
déceler les troubles de l’intégration dans le groupe et y remédier au mieux ;
donner à l’enfant des responsabilités valorisantes au sein du groupe ;
comprendre ses difficultés ;
savoir le stimuler sans jamais faire usage de menaces, d’humiliations ou de punitions injustifiées ;
dépister « l’hyposcolarisation » (l’inadapté scolaire souffre, il faut s’employer à chercher la cause de ses troubles) ;
veiller à l’usage du téléphone mobile, des réseaux sociaux, des jeux en ligne qui ne doivent pas nuire à son équilibre physique et mental.
2 Systèmes relationnels parents-enfants
Être parent est diffcile, et certains peuvent avoir le sentiment de « mal aimer ». Or l’adulte doit permettre à l’enfant de construire son estime de soi et de devenir un adulte. L’épanouissement relationnel est favorisé par le système MOTIVE.
Parfois, le système relationnel familial est défaillant et s’approche du système SAPE.
A. Système MOTIVE : à valoriser
Le système relationnel « MOTIVE » repose sur l’utilisation de mots positifs qui valorisent le potentiel de l’autre. Ils vont permettre au jeune de prendre confiance en lui et d’avoir confiance en l’adulte référent (parent, éducateur ou professeur).
Le système relationnel MOTIVE est stimulant, dynamisant, et constructif. L’adulte référent qui « motive » le jeune va :
Mobiliser les énergies ;
Optimiser les situations ;
Tolérer les faiblesses, les lacunes de l’autre ;
Inciter à entreprendre, à progresser, à continuer ;
Verbaliser (mettre des mots, ouvrir le dialogue, etc.) ;
Écouter et encourager l’autre.
Ce langage peut d’ailleurs être utilisé dans toutes les circonstances de la vie sociale. Il aura toujours un impact positif et utilise un langage verbal et non verbal (Tableau 6.7).
Tableau 6.7 Le langage du système « MOTIVE ».
Exemples de mots | Exemples d’attitudes non verbales |
---|---|
L’adulte dira : – « Tu es capable de… » – « Tu peux arriver à… » – « Je te fais confiance. » – « Tu as eu 12/20. Je suis sûre que tu peux encore mieux faire… » – « Je suis fier(e) de toi. » | L’adulte peut : – avoir un regard bienveillant ; – prendre la main de l’enfant dans la sienne ; – le regarder les yeux dans les yeux ; – faire un geste amical (exemple : tape sur l’épaule) ; – lui sourire. |
B. Système relationnel SAPE : à abandonner
Le langage SAPE est fait de :
culpabilisations. (« Qu’est-ce que j’ai fait au Bon Dieu pour avoir un enfant comme ça ! ») ;
injonctions. (« Tu devrais te couper les cheveux ! » ; « Tu devrais écouter quand je te parle ! » ; « Tu devrais arrêter de fumer ! » ; « Tu aurais dû me dire… ») ;
dévalorisations. (« Mais regarde ce que tu as fait ! » ; « Tu fais toujours tout de travers ! » ; « Tu es vraiment un incapable, on ne peut pas te faire confiance ! » ; « Regarde ton frère, on n’a pas besoin de lui demander plusieurs fois »).
Il faut savoir reconnaitre ce langage pour lutter contre ses effets dévastateurs pour la personnalité de l’enfant ou du jeune adulte.
À travers ce langage, l’adulte est sourd et aveugle au langage du jeune, il est partial, étouffant et déprécie non seulement les actions de l’enfant mais aussi sa personnalité. Dans ce cadre, l’enfant ne peut pas :
s’épanouir dans ses dons, sa créativité, son originalité ;
assumer ses défauts, ses insuffisances et les transformer encore et toujours.
Les conséquences sont bien connues sur le caractère et la personnalité d’un être humain (et par là, ses capacités futures d’adaptation à la vie familiale et sociale) est très liée à la personnalité de ceux qui l’ont entouré dans son jeune âge :
la non-confance (en soi et en l’autre) ;
le doute, le cynisme, les rancœurs, etc. ;
voire la violence (selon l’environnement dans lequel le jeune évolue).
3 Un objectif : l’insertion dans la société
La socialisation de l’individu est indispensable pour son intégration dans la société.
La société est composée d’individus différents et complémentaires, source d’échanges : « On ne naît pas individu social, on le devient » grâce aux relations humaines avec les groupes qui nous entourent depuis notre naissance21.
Pour s’insérer dans la société, l’enfant puis le jeune a de nombreux apprentissages à faire qui ont pour but de lui apprendre le mode de vie en société (tout en gardant sa personnalité).
Références
En savoir plus
18. Sources: Golse B., Le développement affectif et intellectuel de l’enfant, éd.Masson, 2008. Winnicott D., De la pédiatrie à la psychanalyse, éd. Payot 1969.
19. Montagner H., L’enfant et la communication, Paris: éd. Stock, 1978
20 . En 2006, la presse a relaté les jeux de l’extrême: le jeu du halte-là (appelé aussi « petit pont ») où un groupe de jeunes s’acharne sur ses victimes un jour donné à l’avance (parfois celui de son anniversaire), le jeu du foulard et de la « tomate » où le jeune provoque une apnée.
21. La sociologie est l’étude des phénomènes sociaux et des relations sociales. Cette étude prend en compte l’évolution constante de l’homme, donc les groupes qu’il constitue (groupe familial, social, professionnel, etc.).
Vous venez de lire un extrait de l'ouvrage Guide AS
Guide AS – Aide-soignant. Modules 1 à 10 + AGFSU, 6e édition, par Catherine Müller, en partenariat avec le GÉRACFAS. © 2025 Elsevier Masson SAS Tous droits réservés, y compris ceux relatifs à l’exploration de textes et de données, à la formation en intelligence artificielle et aux technologies similaires.
Auteurs : Catherine MÜLLER, en partenariat avec le GÉRACFAS
Guide AS - Aide-soignant La référence des études AS Catherine Müller, GÉRACFAS ISBN 9782294787058 6e édition, 2025
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