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Bilan de céphalées chroniques chez une femme de 37 ans

28 mai 2020

Par Anne Claire Nonnotte

Bilan de céphalées chroniques chez une femme de 37 ans

Bilan de céphalées chroniques chez une femme de 37 ans

Nous vous proposons de découvrir un extrait de l'ouvrage Cas cliniques en imagerie : endocrinologie S’ouvre dans une nouvelle fenêtre

Cas cliniques en imagerie : endocrinologie

Cas cliniques en imagerie : endocrinologie

Jean-François Bonneville Professeur invité, services d'endocrinologie et d'imagerie médicale, CHU Sart Tilman, Liège, Belgique. Najla Mnif Professeur en imagerie médicale, faculté de médecine de Tunis, université Tunis El Manar, Tunis – Tunisie. Sonia Nagi Professeur en imagerie médicale, service de neuroradiologie, institut de neurologie de Tunis, faculté de médecine de Tunis, université Tunis El Manar, Tunis - Tunisie.

Présentation du cas

Description du cas clinique

Bilan de céphalées chroniques chez une femme de 37 ans.

Fig 17.1

Fig 17.1

Questions

  • Quel est votre diagnostic ?

  • Quelle prise en charge proposez-vous ?

Interprétation

  • Il existe une lésion bien arrondie, d'allure kystique, fortement hyperintense en T2, paramédiane gauche (Fig 17.2). Elle n'entraîne pratiquement pas d'effet de masse, ni sur le diaphragme sellaire, ni sur le plancher, ni sur le lobe postérieur (flèche en c). Elle n'est pas rehaussée par le produit de contraste. La présence d'une image intrakystique punctiforme hypointense en T2 (flèche en b) signe le diagnostic de kyste de la poche de Rathke.

Fig 17.2

Fig 17.2

Diagnostic

  • Kyste de la poche de Rathke intrasellaire. Le diagnostic est formel : cette lésion n'est pas symptomatique. La recherche d'un déficit ou d'une hypersécrétion hypophysaire est inutile.

Commentaires

  • La plupart des kystes de la poche de Rathke sont situés strictement sur la ligne médiane et cet élément est essentiel pour asseoir le diagnostic. Cependant, le kyste peut être, comme ici, latéralisé ; dans ces cas, l'observation d'un nodule hyperprotéique hypointense en T2 est fort utile. D'autre part, le kyste de la poche de Rathke entraîne moins d'effet de masse qu'un adénome hypophysaire. L'évolution de ces kystes est imprévisible : ils peuvent rester quiescents, régresser ou augmenter de volume. Ils peuvent également se compliquer, par exemple d'une hémorragie ou d'une rupture, et devenir symptomatiques. Lorsque le diagnostic est formel, on peut envisager un suivi assez lâche, bien sûr en l'absence de symptômes : par exemple, un contrôle à un an puis à trois ans. Un protocole IRM allégé sans gadolinium est suffisant pour démontrer une éventuelle modification du volume du kyste.

A lire aussi : Atlas d'anatomie générale et radiologique Comment aborder l'imagerie médicale, dédiée au corps humain, sans connaître l'anatomie humaine ? ... En savoir plus

Pour aller plus loin

Byun WM, Kim OL. Kim D. MR imaging findings of Rathke's cleft cysts: significance of intracystic nodules. AJNR Am J Neuroradiol 2000;21(3):485–8. Trifanescu R, Ansorge O, Wass JA, Grossman AB, Karavitaki N. Rathke's cleft cysts. Clin Endocrinol (Oxf) 2012;76(2):151–60.

© 2020, Elsevier Masson SAS

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